Dans les années trente, le compositeur Richard Strauss et l’écrivain Stefan Zweig sont au sommet de leur gloire. Réunis par le talent, leur admiration réciproque et bientôt l’amitié, ils vont collaborer pour créer un opéra bouffe inspiré de l’œuvre de Ben Jonson, La Femme silencieuse, un succès pourtant interdit de représentation sur ordre du régime nazi. Les deux artistes ne peuvent plus travailler ensemble. Zweig, l’écrivain juif, qui pressent la montée de la violence et de l’antisémitisme en Europe, choisit de fuir. Richard Strauss, qui se croit d’abord intouchable et tout-puissant, est obligé d’accepter contre sa volonté un poste de président de la Chambre de musique du Reich…
Sommaire : Éditorial Au nom de l’art, par Olivier Celik Collaboration L’affiche Le texte de la pièce Commentaires Rencontres avec Michel Aumont, Didier Sandre et Christiane Cohendy, par Armelle Héliot Entretien avec Georges Werler, par Gilles Costaz Strauss-Zweig, de l’opéra-comique à la tragédie de l’Histoire par Laurent Seksik L’antisémitisme au cœur du monde germanique, par Iannis Roder L’actualité Événement : Grands travaux à la Comédie-Française, par Armelle Héliot Auteur : Les dramaturges italiens à l’honneur, par Gilles Costaz Enquête : Théâtre à volonté sur le web, par Rodolphe Fouano La quinzaine de Gilles Costaz Lire : la sélection de L’avant-scène théâtre
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