Étude du cas le plus emblématique en Europe du rapport ambivalent d’une métropole à ses restes : entre pathologie et renouveau urbain.

L’auteur considère les restes engendrés par nos villes comme autant d’indices précieux pour témoigner de l’efficacité de son fonctionnement général que de ressources potentielles. C’est de ce constat, que sont étudiés à travers cet ouvrage, deux cycles majeurs de la constitution de nos urbanités: l’utilisation/consommation des ressources et leur réutilisation dans la construction/transformation des milieux.

Afin d’analyser ces processus, Roberto D’Arienzo s’intéresse au cas spécifique de la ville de Naples, qui est traversée depuis de nombreuses années par des crises des déchets. Il mène une étude historique et développe une analyse alternative de ce phénomène, en évitant la focalisation habituelle sur sa relation avec la criminalité organisée.

Roberto D’Arienzo est architecte, docteur en architecture aux universités Paris 8 en France et Federico II en Italie, qualifié aux fonctions de Maître de conférences dans les sections 18 (Architecture) et 24 (Aménagement de l’espace et urbanisme) du Conseil national des universités. Chercheur au laboratoire Gerphau, il enseigne aussi à l’ESA – École spéciale d’architecture de Paris. Roberto D’Arienzo est également urbaniste au sein de la société Systra à Paris, où il intervient sur les questions urbaines liées aux mobilités et à l’articulation de celles-ci avec la ville.